Suzanne Jacob nous offre ici de petites allégories sur la mort annoncée de notre monde où les réactions viscérales côtoient…
les phases de lucidité. Éblouissantes de maîtrise, attentives à nos multiples dissimulations, ces nouvelles mettent en scène des personnages qui sont au milieu, juste entre pile et face, entre recto et verso, entre l'envers et l'endroit de leur vie. Par le monologue intérieur ou la conversation vive, ils jettent un doute sur la nécessité de survivre comme espèce
Prix littéraires (romans), Canada (romans), Auteurs canadiens (romans), Littérature générale (romans), Produits dérivés de films ou d’émission de télévision
Audio avec voix humaine
"C'est très difficile d'être certain d'une chose quand on a passé son enfance avec Laur". À l'instar de tous les…
amis qui l'ont connue, son frère Jean s'interroge: mais qui est donc Laura Laur? L'auteure nous confie quelques pièces du puzzle. Prix du gouverneur général 1983. Prix Québec-Paris. 1983.
Canada français (romans), Canada (romans), Nouvelles
Audio avec voix humaine
« C’était une femme et un homme qui avaient cultivé l’habitude de s’entendre. Le jour pouvait tomber, la neige, puis…
le vent, et enfin la nuit, l’entente entre la femme et l’homme ne tombait pas. Quand ils avaient un différend sur la direction à emprunter, ils faisaient appel à un dé en bois de chêne qu’ils avaient trouvé au bord du fleuve, un matin de leur premier voyage le long du fleuve. Quel drôle de dé que ce dé qu’ils avaient trouvé par hasard, un dé qui avait six côtés mais une seule face, celle du trois, avec deux yeux tout ronds et la bouche qui faisait « oh ! ». On gagnait si le dé tombait face contre ciel, on perdait si le dé tombait face contre terre. C’était l’usage et la règle que l’homme et la femme avaient décidés. » -- 4e de couv