Résultats de recherche de titre
Articles 1 à 12 sur 12
Fugueuses: roman
Par Suzanne Jacob. 2005
Feu le soleil: nouvelles
Par Suzanne Jacob. 2019
Suzanne Jacob nous offre ici de petites allégories sur la mort annoncée de notre monde où les réactions viscérales côtoient…
les phases de lucidité. Éblouissantes de maîtrise, attentives à nos multiples dissimulations, ces nouvelles mettent en scène des personnages qui sont au milieu, juste entre pile et face, entre recto et verso, entre l'envers et l'endroit de leur vie. Par le monologue intérieur ou la conversation vive, ils jettent un doute sur la nécessité de survivre comme espèce
Comment, pourquoi ((Écrire).)
Par Suzanne Jacob. 2002
" On dit qu'il faut plonger. C'est le contraire. Il faut faire surface. Il faut se hisser dans l'appétit des…
outils, crayon, clavier, écran, papier. Il faut faire ce choix : celui de passer à la lenteur rebutante de l'acte d'écrire. C'est de l'acte lui-même, de sa lenteur rebutante, que naîtra ce quelqu'un qui n'est personne, dont l'écoute est indélogeable de l'écrit, qui ne peut être créé que par l'acte qui l'engendre. (...) Lui, ce quelqu'un qui n'est que l'écoute engendrée par l'acte d'écrire, ne s'égare pas. Il reste à l'oeuvre au sens où il poursuit son oeuvre. Il reste à l'oeuvre au sens où il appartient exclusivement comme sa matière première, matière créée par l'acte d'écrire et dont il répond. Il n'y a pas d'autre gouvernement que cette écoute. Pas d'autre accompagnement. Pas de témoin. " -- 4e de couv.
Laura Laur: roman
Par Suzanne Jacob. 1983
"C'est très difficile d'être certain d'une chose quand on a passé son enfance avec Laur". À l'instar de tous les…
amis qui l'ont connue, son frère Jean s'interroge: mais qui est donc Laura Laur? L'auteure nous confie quelques pièces du puzzle. Prix du gouverneur général 1983. Prix Québec-Paris. 1983.
Flore Cocon: roman
Par Suzanne Jacob. 1991
Premier roman de Suzanne Jacob. Une oeuvre de fiction, stylistiquement très typée et qui dès les premières pages s'impose au…
lecteur par son charme désinvolte, son originalité naturelle et son brio. Sujet: un hymne à la modernité, autant celle de l'héroïne Flore - une femme libre - que celle du texte bondissant d'une ellipse à l'autre. Flore Cocon est un beau récit féministe, racé et un peu déroutant, qui n'a pas peur de jouer la carte du style. L'héroïne est une serveuse de restaurant qui est allergique au mensonge. [SDM
La passion selon Galatée: roman (Science ouverte)
Par Suzanne Jacob. 1987
Troisième roman de l'auteure dans lequel elle reprend ses thèmes de prédilection: le mystère de la représentation, de l'image de…
soi, la séduction, le narcissisme. L'héroïne regarde les autres la regarder. Pour S. Jacob, la référence mythologique (Galatée - Pygmalion - Aphrodite) "n'est pas nécessaire à l'intelligence de l'histoire. Elle est là si elle nous intéresse". Une allégresse un peu décousue. De belles accélérations. Un ton assez ducharmien. [SDM
L'obéissance: roman
Par Suzanne Jacob. 1991
Deux "petits couples de l'horreur". Un roman sur le thème de la responsabilité personnelle et dont l'héroïne-victime est une fillette…
entraînée dans la mort par sa mère. Une oeuvre de "construction complexe" qui explore de façon convaincante cette convergence "d'ignorances" et de "conventions" qui nourrissent le drame évoqué (selon J. Basile). Thèmes secondaires: l'infidélité, la responsabilité, l'éthique de l'avocat. [SDM
Histoires de s'entendre
Par Suzanne Jacob. 2008
"Être est une activité de fiction, ça veut dire qu'on ne peut penser et parler, penser et transmettre, penser et…
agir que grâce à la puissance fictionnelle de la langue elle-même et qu'on invente sa vie avec la fiction de la langue. Si nous pouvions, comme espèce humaine, intégrer cette petite chose si simple, nous ne verrions plus jamais ce que nous pensons ni ce que nous croyons de la même manière. Mais l'appareil narratif qui nous sert à créer nos histoires ne veut pas de cette petite chose très simple. C'est une idée qui l'empêche de fonctionner comme il sait devoir le faire pour la survie et le maintien de l'espèce. Nous ne pouvons pas reconnaître la nécessité de croire à nos propres histoires et nous tombons toujours des nues lorsque nous entendons parler des croyances des autres. Nous nous voyons comme des êtres affranchis de toute croyance à un moment où notre foi à l'imminence d'une réponse technologique définitive à la souffrance, à la maladie et à la mort est plus forte que jamais. Chaque individu, puis chaque groupe d'individus, ne peut survivre sans les fictions qui le constituent, qui lui permettent d'entreprendre de génération en génération ses versions du monde." -- 4e de couv
La survie: nouvelles
Par Suzanne Jacob. 1979
Il s'agit de 19 nouvelles qui font la part belle au hasard, à la désillusion tranquille, qui fustigent la routine…
et l'indifférence des mâles, etc. Alerte, séduisant, acidulé. Du talent à revendre. Il va de soi que l'auteur redouble d'ironie pour épingler le ridicule des conventions, moeurs et rites bourgeois. [SDM
Rouge, mère et fils: roman (Psychologie)
Par Suzanne Jacob. 2001
Très contemporain, ce roman d'amours où chacun cherche sa place et son histoire, se déroule pour une grande part sur…
les vastes étendues québécoises. Il arrive qu'on y croise les Hell's Angels et qu'on y entende le chant du Huart. Mais le désarroi qu'il traduit est lui, universel
Wells: roman
Par Suzanne Jacob. 2003
Un dé en bois de chêne
Par Suzanne Jacob. 2010
« C’était une femme et un homme qui avaient cultivé l’habitude de s’entendre. Le jour pouvait tomber, la neige, puis…
le vent, et enfin la nuit, l’entente entre la femme et l’homme ne tombait pas. Quand ils avaient un différend sur la direction à emprunter, ils faisaient appel à un dé en bois de chêne qu’ils avaient trouvé au bord du fleuve, un matin de leur premier voyage le long du fleuve. Quel drôle de dé que ce dé qu’ils avaient trouvé par hasard, un dé qui avait six côtés mais une seule face, celle du trois, avec deux yeux tout ronds et la bouche qui faisait « oh ! ». On gagnait si le dé tombait face contre ciel, on perdait si le dé tombait face contre terre. C’était l’usage et la règle que l’homme et la femme avaient décidés. » -- 4e de couv