En ce Mois de l’histoire des Noirs, nous célébrons le patrimoine littéraire de l’Afrique et des personnes d’ascendance africaine. Depuis les années 1600s des personnes noires ont été présentes au Canada et ont fait d’énormes contributions à notre pays. Le mois de février est une occasion d’en apprendre plus sur l’histoire souvent méconnue des personnes noires et bien sûr de lire ou relire des écrivains noirs. Nous vous proposons alors quelques livres par des auteurs noirs canadiens et internationaux récemment ajoutés à nos collections.

Pour l'amour de ma mère et pour remercier les mamans par Boucar Diouf
Dans ce livre, le biologiste et animateur décrit son enfance au Sénégal et rend hommage à sa mère qui l’a encouragé à étudier et à toutes les femmes, leur travail et leur amour.

Petit pays par Gaël Faye
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son petit pays, le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Ce roman a été adapté au cinéma et a reçu plusieurs prix littéraires.

Le chant des revenants par Jesmyn Ward
Jojo n'a que treize ans mais c'est déjà l'homme de la maison. Son grand-père lui a tout appris. De son autre famille, Jojo ne sait pas grand-chose. Ces blancs n'ont jamais accepté que leur fils fasse des enfants à une noire. Quand sa mère apprend que le père de Jojo va sortir de prison, elle décide d'embarquer les enfants en voiture pour un voyage plein de dangers, de fantômes mais aussi de promesses. Ce roman à succès a remporté plusieurs prix dont le National Book Award en 2017.

De préférence la nuit par Stanley Péan
Qu’est-ce que le jazz ? La question est aussi ancienne que cette musique. Il y a autant de réponses qu’il y a de musiciens jazz, mais ceux-ci préfèrent généralement laisser parler les notes. Si Stanley Péan se risque à l’écriture, c’est pour mieux retourner à l’écoute. L’auteur s’intéresse aux propos qu’on tient sur le jazz et sur quelques-uns de ses artisans parmi les plus illustres, à la représentation qu’on en donne dans des œuvres de création, qu’elles fussent cinématographiques, littéraires ou théâtrales.