Avec cette rentrée scolaire très différente des autres pour les élèves de tous âges, les parents et les tuteurs d’enfants incapables de lire les imprimés vont peut-être avoir besoin de soutien. Voici donc nos cinq principaux conseils pour mettre les enfants sur la voie de la réussite :
Le choix est fondamental
Donner aux enfants le contrôle sur leurs choix de lecture leur permet de trouver du matériel qui correspond à leurs intérêts. Les chercheurs Guthrie et Humenick ont constaté que les deux principaux facteurs permettant d’améliorer la motivation et la compréhension en lecture étaient l’accès des élèves à un grand nombre de livres et leur capacité à faire leurs propres choix de lecture. La collection du CAÉB compte plus de 800 000 titres, parmi lesquels des romans, des ouvrages généraux, des titres populaires auprès des élèves, des magazines et des journaux. Cette collection gratuite a de quoi satisfaire les personnes de tous âges et de tous intérêts.
Lire en s’amusant
Initier un enfant à la lecture de manière créative est un excellent moyen de lui donner l’occasion de réfléchir à ce qu’il lit et d’en discuter. Les programmes de prix et les défis de lecture comme la Forêt de la lecture ou le Combat des livres sont susceptibles d’intéresser les enfants. Toutefois, si la lecture des imprimés représente un obstacle, elle peut alors dissuader les enfants d’y participer plutôt que les encourager. Le CAÉB collabore avec les principaux programmes de prix et défis de lecture en veillant à ce que les élèves aient à leur disposition des formats accessibles des livres vedettes suffisamment à l’avance pour pouvoir les lire et participer.
Voici quelques programmes avec lesquels nous collaborons :
- Forêt de la lecture
- Hackmatack
- Combat des livres
- Club de lecture d’été TD
- Festival of Literary Diversity
- Semaine canadienne du livre pour enfants
Rappeler que la lecture auditive est bien de la lecture
On se demande parfois si la lecture auditive procure les mêmes avantages pour l’éducation et l’alphabétisation. Heureusement, il est prouvé que le cerveau répond de manière très semblable à l’écoute et à lecture d’information et de récits. Des études publiées en 2016 et en 2019 se sont penchées sur la façon de réagir du cerveau à l’écoute et à la lecture. Dans les deux cas, les études ont permis de conclure qu’il n’y avait aucune différence significative entre la lecture auditive et la lecture oculaire pour ce qui est de la compréhension ou de la rétention d’information du lecteur, et que la manière dont le cerveau transforme l’information est pratiquement identique. On peut obtenir plus d’information à ce sujet en consultant les études suivantes (en anglais seulement) :
Faire appel à la technologie pour favoriser la fluidité verbale
EasyReader est une application gratuite élaborée par Dolphin, qui synchronise des fichiers audio avec des textes mis en surbrillance afin de permettre aux élèves de suivre le texte en écoutant les mots. Ce processus peut aider les élèves à développer leur vocabulaire et leur fluidité verbale. L’application permet également d’ajuster la vitesse de lecture aux capacités de chaque lecteur.
Demander du soutien
De nombreuses organisations offrant du soutien et des ressources peuvent aider les familles à mieux s’y retrouver dans l’univers de la déficience de lecture des imprimés. L’INCA, Dyslexie Canada et divers organismes provinciaux et locaux voués aux troubles d’apprentissage constituent autant d’excellents points de départ.
Information à l’intention des parents
Si vous êtes parent d’un enfant incapable de lire les imprimés, notamment en raison d’une dyslexie, et que vous recherchez des moyens de l’aider à lire et à apprendre au cours de l’année scolaire qui débute, nous vous invitons à découvrir le Centre d’accès équitable aux bibliothèques (CAÉB), qui propose gratuitement plus de 800 000 livres en formats accessibles aux personnes incapables de lire les imprimés. Vous pouvez obtenir plus d’information sur notre site Web.