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        Céline au congo (Essai)
Par Aristote Kavungu. 2024
              Braille (abrégé), Braille électronique (abrégé), DAISY Audio (Téléchargement Direct), DAISY Audio (Zip), DAISY texte (Téléchargement direct), DAISY texte (Zip), Word (Zip), ePub (Zip)
            
        
        
          
          
           
      
        
        
          
                                                  
              
              
            
          
          
         
       
    
 
  Biographies, Littérature (biographies), Sociologie, Auteurs canadiens (documentaires), Essais et documents primés      
      Audio avec voix de synthèse,                                              Braille automatisé
                              
      Le personnage étonne. L'écrivain fascine. On parle partout de lui. Il est lu, plus que jamais. Louis-Ferdinand Céline ne fait…
jamais l'unanimité; pour ou contre, il y a toujours une objection ou une dénégation. Son antisémitisme est amplement documenté. Son racisme, moins. Aristote Kavungu a relu les pamphlets où le racisme est flagrant, mais aussi Voyage, où il l'est tout autant, sauf que personne ne l'avait pas vu. Le racisme de Céline serait-il soluble dans son génie encore davantage que son antisémitisme? «J'aime pas les nègres hors de chez eux... c'est tout », n'est-ce pas la formule romancée de «la France aux Français»? Dans ce pamphlet – genre éminemment célinien –, Aristote Kavungu veut d'abord remettre la négrophobie de Céline dans la discussion sur son antisémitisme. Ensuite, il vient se dresser contre cette France qui a décidé, presque en chœur, de se refaire une vertu sur le dos de l'ermite de Meudon. J'ai décidé d'écrire, non pas sur Louis-Ferdinand Céline, que j'ai lu, relu, aimé, détesté, compris, imploré, questionné, convoqué, mais sur les réverbérations de ce qu'il a dit et écrit en son temps, ce qui a été acclamé et aussi ce qui a été haï. Je vais écrire du point de vue d'un Noir africain que les écrits de Céline n'ont jamais laissé indifférent; un Noir qui n'a jamais caché sa fascination pour l'auteur et des réserves et de la colère pour l'homme; un Noir qui a vécu et étudié en France, un pays finalement sombre avec quelques illuminations, exactement comme l'auteur de Voyage au bout de la nuit; un Noir qui décide, avec énormément de recul, d'égratigner un peu et d'écrire ce qui peut ressembler à un pamphlet antiraciste; un Noir, enfin, qui veut s'employer à renvoyer dos à dos Céline et ses pseudo-détracteurs. A. K
        Céline au Congo
Par Aristote Kavungu. 2024
              DAISY audio (Téléchargement direct), DAISY audio (Zip)
            
        
        
          
          
           
      
        
        
          
                                                  
              
              
            
          
          
         
       
    
 
  Essais, Anthologies, Critiques , Sociologie, Auteurs canadiens (documentaires), Essais et documents primés      
      Audio avec voix humaine                            
      Le personnage étonne. L'écrivain fascine. On parle partout de lui. Il est lu, plus que jamais. Louis-Ferdinand Céline ne fait…
jamais l'unanimité; pour ou contre, il y a toujours une objection ou une dénégation. Son antisémitisme est amplement documenté. Son racisme, moins. Aristote Kavungu a relu les pamphlets où le racisme est flagrant, mais aussi Voyage, où il l'est tout autant, sauf que personne ne l'avait pas vu. Le racisme de Céline serait-il soluble dans son génie encore davantage que son antisémitisme? «J'aime pas les nègres hors de chez eux... c'est tout », n'est-ce pas la formule romancée de «la France aux Français»? Dans ce pamphlet - genre éminemment célinien -, Aristote Kavungu veut d'abord remettre la négrophobie de Céline dans la discussion sur son antisémitisme. Ensuite, il vient se dresser contre cette France qui a décidé, presque en chœur, de se refaire une vertu sur le dos de l'ermite de Meudon. J'ai décidé d'écrire, non pas sur Louis-Ferdinand Céline, que j'ai lu, relu, aimé, détesté, compris, imploré, questionné, convoqué, mais sur les réverbérations de ce qu'il a dit et écrit en son temps, ce qui a été acclamé et aussi ce qui a été haï. Je vais écrire du point de vue d'un Noir africain que les écrits de Céline n'ont jamais laissé indifférent; un Noir qui n'a jamais caché sa fascination pour l'auteur et des réserves et de la colère pour l'homme; un Noir qui a vécu et étudié en France, un pays finalement sombre avec quelques illuminations, exactement comme l'auteur de Voyage au bout de la nuit; un Noir qui décide, avec énormément de recul, d'égratigner un peu et d'écrire ce qui peut ressembler à un pamphlet antiraciste; un Noir, enfin, qui veut s'employer à renvoyer dos à dos Céline et ses pseudo-détracteurs. A. K